Qu’est-ce qu’une FINTECH ? L’expression FinTech – contraction de « financial technology » –s’est, aujourd’hui, imposée dans les médias.
LES FINTECH font référence aux technologies de l’information et de la communication.
Les autorités de régulation et de supervision ont mis en place en 2016 un pôle commun ACPR-AMF (1), qui doit accompagner les FINTECH dans leurs demandes d’agrément, mais également prévoir à l’avenir leur régulation.
Génèrent-elles des risques nouveaux ?
Seraient-elles un danger pour le monde de la finance ?
Ces nouveaux entrants de la finance, porteurs d’innovation et parfois de rupture, sont aussi des partenaires potentiels qu’il convient de réguler quand ils offrent des services et des produits réglementés. Toute la difficulté réside dans le point d’équilibre à trouver entre la volonté de promouvoir l’innovation, d’une part, et le souci de protéger les consommateurs et l’ordre public, d’autre part. Les régulateurs et superviseurs de nombreux pays, dont la France et la Belgique, ont relevé ce défi.
Sur quels métiers de la banque retrouve-t-on les FINTECH ?
- le paiement : en ligne, sur mobile, en magasin, entre particuliers, à l’international,
- le crédit : crowdlending, scoring,
- l’épargne : finance participative.(2)
En France, les principaux textes réglementant les FINTECH sont :
- la Directive Monnaie électronique adoptée en 2000 (DM1) du 28 janvier 2013,
- la Directive Monnaie électronique (DM2) adoptée en 2009 et transposée par la loi Directive Services de Paiement (DSP1) adoptée le 24 avril 2007 et elle-même transposée le 1er novembre 2009,
- la Directive Service de Paiement (DSP2) publiée le 23 décembre 2015, doit être transposée au plus tard en janvier 2018. Cette directive va créer le statut de tiers prestataire de services de paiement. C’est une donnée qui pourrait inquiéter les banques