L’affaire « Panama papers » nous montre l’importance et l’urgence de renforcer les mesures pour améliorer la lutte contre le blanchiment de l’argent, le financement du terrorisme et la délinquance financière.
Les banques et établissements financiers font partie des professionnels soumis au dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et à ce titre, sont souvent le point de mire des médias.
En France, le dispositif se base les recommandations du GAFI[1] par une approche de vigilance fondée sur les risques réels de blanchiment de capitaux, se traduisant par une veille permanente sur les opérations soumises aux banques, qui, lorsque les circonstances l’imposent, conduisent à l’obligation déclarative auprès de TRACFIN[2].
En l’Europe, au niveau mondial (Groupe Egmont, ONU, FMI, ...), les recommandations et réglementations se multiplient pour mettre en place des dispositions visant à renforcer la coopération internationale et l’analyse des risques transfrontaliers.
Cependant tous ces dispositifs, complexes et évolutifs, reposent sur l’expertise des professionnels déclarants qui, analysant les opérations au cas par cas, doivent détecter les tentatives d’opérations potentiellement liées au blanchiment de capitaux ou au financement d’activités terroristes.
La maîtrise de la réglementation, des circuits de traitement des opérations et des procédures déclaratives demande donc une actualisation régulière des connaissances faisant partie des obligations de formation des banques et établissements financiers pour leurs personnels.
Ces formations techniques, aujourd’hui, doivent être complétées par des analyses basées sur le comportement bancaire des auteurs et acteurs des opérations en cause, permettant ainsi d’identifier des signaux d’alerte. C’est donc par la mise en commun de cas rencontrés par l’ensemble des places financières, leur analyse détaillée, que progressivement peuvent s’ébaucher des « typologies de comportement à risque », sachant que dans ce domaine également, l’innovation ne cesse de faire évoluer obligations et pratiques.
Notre module de formation, « La lutte contre le blanchiment de l’argent et le financement du terrorisme » est régulièrement actualisé et illustré de cas nouveaux basés sur des faits réels. Intervenant en France, dans les DOM-TOM et en Afrique (Centrale et de l’Ouest) nous adaptons continûment notre formation au contexte environnemental de nos clients.
[1] GAFI ou FATF : Groupe d’Actions Financières (Financial Action Task Force).
[2] TRACFIN : Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins.